Nous avions peur que la vente des logement se fasse dans la douleur. Le président du CA du SDIS, par courrier du 1er octobre vient de nous assurer que l’euthanasie se passera dans la douceur, l’écoute et la bienveillance. Les logés peuvent compter sur le soutien du SDIS qui leur écrit : « L’ensemble de ces mesures traduisent mon souci de faire en sorte que les agents bénéficient, comme je l’ai précisé en son temps, du soutien du SDIS »
Les logés seront surement bien contents d’apprendre que le SDIS les accompagnera tout au long de leur expulsion, qu’il disposent d’un dispositif d’écoute à la DRH, que le SDIS vient de conclure un marché avec un organisme spécialisé ayant coutume de traiter de telles situations auprès des bailleurs sociaux.
Mais ils savent compter. Ils ont bien compris qu’il auront 150 à 200 euros de plus sur leur feuille de salaire (10 % statutaire de non logé) lorsqu’il seront au 1er janvier 2014, logés extérieurs dans le logement qu’ils occupent actuellement et qu’ils devront payer un loyer 3 à 4 fois supérieur à leur prime de logé extérieur.
Alors, début octobre, une quarantaine d’entre eux ont déposé un recours préalable en indemnisation pour les heures supplémentaires qu’ils ont effectué en 2010 et 2011, suite à l’annulation par le TA de Lyon de la délibération de 2009 qui prévoyait 2600 heures de travail par an, en méconnaissance des règles de droit européen.
Ils ont demandé également réparation du préjudice lié au dépassement du maximum légal de 48 heures hebdomadaires, ce qui constitue une atteinte à leurs conditions d’existence, à leur santé et à leur sécurité en méconnaissance des objectifs de la Directive n° 2003/88 CE.
Si ça se trouve, le SDIS, dans sa grande bonté va leur dire oui.
Pour en savoir plus :